Le QUIZ sur le plastique !


1. Le latex est un plastique naturel

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Vrai !
Dans l’Antiquité, les hommes utilisaient déjà les propriétés plastiques du latex mais aussi de l’ambre, de la corne ou encore des écailles de tortue. Chauffées et moulées, ces matières permettaient de fabriquer des objets. Les premiers plastiques étaient donc issus de matières premières non fossiles (comme le pétrole) et étaient peu transformés.

Le premier plastique manipulé par l’Homme aurait été le latex. Il servait à fabriquer des balles et des figurines, 1 600 ans avant notre ère en Amérique du Sud.

Le latex naturel est extrait sous forme liquide de l'hévéa, également appelé « arbre à caoutchouc ».

Source: Hosler, D., Burkett, S. L. & Tarkanian, M. J. Prehistoric polymers: rubber processing in ancient Mesoamerica. Science 284, 1988-1991 (1999).

2. Le téflon est un plastique artificiel

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Le plastique artificiel est un matériau appelé polymère composé d’un assemblage de plus petites molécules (monomères) auquel des additifs ou d’autres substances ont été ajoutés. Les plastiques artificiels sont issus pour la plupart de l’industrie pétrochimique, 99% du plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles. Leur cycle de vie est bien connu.Tout commence par l’extraction des hydrocarbures, leur raffinage puis leur transformation, suivent leur utilisation, ainsi que la gestion des déchets voire le recyclage. À toutes ces étapes le plastique pollue…

Le téflon est le nom plus courant du polytétrafluoroéthylène (PTFE) découvert en 1938 par le chimiste américain Roy Plunkett. Il possède un pouvoir antiadhésif, c’est pourquoi il a été beaucoup utilisé pour le revêtement des poêles et casseroles. Pour fabriquer le téflon, les industriels utilisent de l’acide perfluorooctanoïque (PFOA), substance soupçonnée d’être nocive. En 2009, l’ANSES se veut cependant rassurante : « le risque pour la santé des consommateurs relatifs à la présence résiduelle de PFOA dans les revêtements anti-adhésifs des ustensiles de cuisson des aliments est considéré comme négligeable. » Il est toutefois recommandé de changer de poêle quand le revêtement est rayé, abîmé et qu’il commence à s’effriter.

Source : Règlement (UE) No 10/2011 DE LA COMMISSION du 14 janvier 2011 concernant les matériaux et objets en matière plastique destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires

3. Tous les plastiques sont visibles

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Les plastiques peuvent se retrouver à l’état microscopique, c’est-à-dire inférieurs à 5mm. On les appelle alors les microplastiques. Ils peuvent être ajoutés volontairement à un produit, par exemple à une pâte dentifrice ou issue de la dégradation de morceaux de matière plastique plus grands. Des particules de microplastiques ont été retrouvées dans l’eau, l’air et le sol. Les effets des microplastiques sur la santé et l’environnement restent encore peu connus.

Source : « Les risques de la pollution par les microplastiques pour l’environnement et la santé » Mécanisme de conseil scientifique (SAM) ; Groupe des conseillers scientifiques principaux ; Avis scientifique nº 6/2019

4. Il y a du plastique dans l’eau

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D’après une étude de l’Université de New York de 2018, sur 259 bouteilles provenant de 9 pays, 93% d’entre elles contenaient des microplastiques, dans une quantité variable mais en moyenne deux fois plus élevée que dans l'eau du robinet. Cependant, les particules retrouvées dans l'eau en bouteille sont différentes : alors que les fibres constituent 97 % des microplastiques retrouvés dans l'eau du robinet, ils ne composent que 13% des particules contenues dans l'eau embouteillée, le reste étant des fragments de plastique et principalement du polypropylène qui entre dans la composition des bouteilles elles-mêmes. La source principale des particules de microplastiques peut donc provenir du processus industriel de mise en bouteille de l'eau mais aussi de la simple ouverture de la bouteille par le consommateur. Les risques pour la santé restent encore peu connus.

Source : “Synthetic Polymer Contamination in Bottled Water”. Sherri A. Mason, Victoria G. Welch, and Joseph Neratko

5. On peut retrouver du plastique dans le sel

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Des chercheurs maltais de l’université Putra Malaysia dénoncent la présence de microplastiques dans le sel de table. Leurs résultats sont publiés dans la revue Scientific Reports. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 17 marques de sels marins ou de lacs issus de 8 pays – Australie, Iran, Japon, Nouvelle-Zélande, Portugal, Afrique du Sud, Malaisie et France.

L’équipe n’a pas révélé l’identité de ces marques. Mais leurs conclusions sont accablantes : seule une marque ne contient pas de microplastiques. Si cette marque est française, les cinq autres marques hexagonales n’échappent pas à cette contamination. Seule précision révélée, elles sont vendues dans un contenant en verre.

Source : “The presence of microplastics in commercial salts from different countries”. Ali Karami, Abolfazl Golieskardi, Cheng Keong Choo, Vincent Larat, Tamara S. Galloway & Babak Salamatinia

6. Il y a du plastique dans l’air

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Beaucoup de fibres plastiques sont présentes dans l'atmosphère. Il y en a dix fois plus dans l'air intérieur qu'extérieur. Une bonne partie des canapés, des rideaux, des housses de couette en polyester et des textiles que l'on peut porter produisent naturellement des microplastiques, par usure. Le frottement, le simple fait de mettre ses habits, de bouger et de marcher sur des tapis produisent des petits bouts de fibres qui partent dans l'atmosphère de la maison. Certaines fibres sont suffisamment longues pour être stoppées par les voies aériennes supérieures (bouche, nez, gorge).

En revanche nous pouvons inhaler celles qui sont plus petites. Qu'il s'agisse d'ingestion ou d'inhalation, l'impact est encore peu connu aujourd'hui. Il faut s'intéresser à l'effet cocktail. Les fibres plastiques pourraient être un facteur complémentaire dans l'ensemble des agressions qui ont tendance à fragiliser l'organisme.

Source : « Les risques de la pollution par les microplastiques pour l’environnement et la santé » Mécanisme de conseil scientifique (SAM) ; Groupe des conseillers scientifiques principaux ; Avis scientifique nº 6/2019

7. Il y a du plastique dans la terre

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Selon plusieurs études, la pollution des sols et des systèmes terrestres et d’eau douce par les microplastiques pourrait être plus importante que la pollution estimée pour le milieu marin. Dans le sol, on retrouve des microplastiques qui proviennent de différentes sources. Ils peuvent provenir des boues d’épuration utilisées dans le domaine agricole et qui contiennent des fortes quantités de microplastiques.

La plupart des microplastiques volontairement ajoutés dans certains produits finissent aussi dans le sol. La poussière contenant des microplastiques en suspension dans l’air tombe sur le sol et représente une source de pollution. Il existe très peu d’informations sur le devenir des microplastiques dans le sol et leur impact sur la santé.

Source : « Les risques de la pollution par les microplastiques pour l’environnement et la santé » Mécanisme de conseil scientifique (SAM) ; Groupe des conseillers scientifiques principaux ; Avis scientifique nº 6/2019

8. Les poissons ingèrent du plastique

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De nombreuses espèces animales ingèrent des morceaux de plastique croyant qu’il s’agit de nourriture : grands mammifères, oiseaux et poissons. Certaines peuvent même en mourir.

Source : « Les risques de la pollution par les microplastiques pour l’environnement et la santé » Mécanisme de conseil scientifique (SAM) ; Groupe des conseillers scientifiques principaux ; Avis scientifique nº 6/2019

9. Le plastique tue plus d’un million d’oiseaux marins chaque année

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Les déchets plastiques causent la mort de plus d’un million d’oiseaux marins et de plus de 100 000 mammifères marins chaque année selon l’UNESCO.

10. Une personne peut ingérer l’équivalent d’une carte de crédit en une semaine

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Une étude de 2019 de l’Université de Newcastle en Australie a estimé qu’une personne pourrait ingérer en moyenne 5 grammes de plastique par semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit. Cette étude met en évidence une liste d’aliments et de boissons courants contenant des microplastiques : eau, bière, fruits de mer, sel. Les effets à long terme de l’ingestion de grandes quantités de plastique sur notre santé sont encore peu connus aujourd’hui.

Source : K. Senathirajah, T. Palanisami, Université de Newcastle, How much microplastics are we ingesting? Estimation of the mass of microplastics ingested. Rapport pour WWF Singapour, Mai 2019

11. Seulement 26% des déchets plastiques sont recyclés

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Seulement 26% des emballages plastiques sont recyclés, selon les données de l’éco-organisme Citéo. Presque la moitié sont valorisés et produisent de l’énergie quand 25% sont mis en décharge. Une situation qui empire depuis que la Chine a haussé ses conditions d’importation des déchets européens. En 2016, les exportations de déchets plastiques vers la Chine dépassaient chaque mois les 600 000 tonnes. En 2018, elles étaient tombées à moins de 30 000 tonnes.

12. Le principal marché de plastique est celui des emballages

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Le marché principal de plastique est celui des emballages. Ce segment représente à présent près de la moitié de tous les déchets plastiques produits dans le monde, la plupart n’étant jamais recyclés ou incinérés.

Sources : L’Atlas du plastique, Faits et chiffres sur le monde des polymères synthétiques 2020

13. Le recyclage permettra à lui seul de résoudre la prolifération du plastique dans la nature

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Le meilleur moyen de réduire la présence de plastique dans notre environnement est de s’attaquer au problème à la racine. Moins consommer de plastique permettra de réduire drastiquement la présence des plastiques. En changeant notre matière de consommer nous pouvons endiguer ce phénomène.

Adopter une approche zéro déchets est l’une des solutions proposées par de nombreuses associations et entreprises afin de préserver notre environnement et consommer de façon soutenable dans le temps. Ce phénomène tend à se développer dans le monde entier.

14. Les plastiques à base de matières premières renouvelables ne nuisent pas à notre environnement

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Il existe aujourd’hui deux sortes de “bioplastiques” : les biosourcés et les biodégradables.

Les bioplastiques sont constitués de matières premières comme le sucre de canne. Cette plante est cultivée en monoculture et nécessite une importante quantité de pesticides ayant un impact direct sur la nature et l’homme. La pomme de terre ou encore le maïs peuvent servir à la fabrication des bioplastiques, ces cultures sont pour la plupart hautement industrialisées. La conséquence du développement du bioplastique entraîne une pression sur les surfaces cultivées (désertisation des terres, lessivage des sols…) et peut entraîner en plus des pollutions des pénuries d’eau dans certaines régions.

Les plastiques biodégradables sont conçus pour être dégradés par des micro-organismes. Cependant les conditions nécessaires à leur élimination ne sont pas réunies dans les centres de compostage (le délai étant trop long). La majorité des plastiques biodégradables en Europe finit dans des incinérateurs.

Il est donc important de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie de ces nouvelles matières pour faire apparaître les réels problèmes qu’elles causent sur l’environnement et la santé.

Source : L’Atlas du plastique, Faits et chiffres sur le monde des polymères synthétiques 2020

15. Un million de bouteilles plastiques sont produites dans le monde chaque minute

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Près d’un million de bouteilles en plastique sont produites dans le monde et ce nombre ne fait qu’augmenter.

Développer les accès à l’eau du robinet dans l’espace public est une des solutions pour réduire cette consommation.

Nous avons produit plus de plastique depuis 2000 ans que durant les 50 années précédentes.

Source : National Géographic.

 

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